Texte : Sophocle
Traduction : Florence Dupont (Editions de l’Arche)
Mise en scène et chorégraphie : José Besprosvany
Musique : Laurent Delforge
Assistanat mise en scène et chorégraphie : Muriel Hérault et Yannick de Coster
Costumes : Bert Menzel
Lumières : Marco Forcella
Décor : José Besprosvany et Sébastien Munck
Conseiller artistique : François Prodhomme
Peinture du décor et sculptures : Sébastien Munck et Fani Goethals
Comédiens : Toussaint Colombani, Charles Cornette, Héloïse Jadoul, Elisa Lozano Raya, Gauthier Jansen, Georges Siatidis, Isabelle Roelandt
Danseurs : Marta Almeida, Harlan Rust, Gabriel Nieto, François Prodhomme, Joris Baltz ou Brice Taupin ou Lisard Tranis
Une création de la Compagnie José Besprosvany/IDEA, en coproduction avec le Théâtre Royal du Parc et l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Avec l’aide du Centre des Arts scéniques et de la Fédération Wallonie-Bruxelles/Service de la Danse.
presse
Le chœur, indispensable à la tragédie grecque, prend une dimension nouvelle racontant l’histoire tout en la faisant voir d’une manière stylisée. Une réussite totale.
- Jean-Marie Wynants, Le Soir, 9 février 2017
Les chœurs typiques de la tragédie antique sont ici dansés parfois de manière tribale. Cinq danseurs s’exécutent au rythme de la scansion des acteurs-conteurs, et notamment d’un coryphée envoûtant incarné par Isabelle Roelandts. José Besprosvany construit une imagerie et un univers séduisant sur un plateau nu, habillé de lumières changeantes.
- Nicolas Naizy, Métro, 6 février 2017
Nouveau « look » pour Antigone de Sophocle… vraiment apprécié par beaucoup de jeunes étudiants présents à la représentation.
- Fattitaliani.it, 21 janvier 2017
Après Prométhée Enchaîné et Œdipe, la Compagnie se plonge dans une nouvelle pièce tragique, l’histoire d’une résistante au pouvoir tyrannique, préférant mourir que de subir une loi injuste, celle qui interdit la sépulture de son frère Polynice. Le spectacle questionne cette idée qu’Antigone serait sympathique à nos yeux parce qu'elle aurait le courage de se révolter, et Créon antipathique parce qu'il aurait le pouvoir d'État.
Inspiré par la recrudescence du religieux aujourd’hui, et la question de la religion dans la cité, il a semblé plus intéressant à José Besprosvany de mettre en avant le caractère religieux et fanatique d’Antigone, tout comme la tyrannie de Créon. Antigone justifie son acte par la loi divine, Créon par la raison d’État. Opposés par leurs idées, mais proches par leur intransigeance, Antigone et Créon sont des personnages radicaux qui vont s'opposer âprement.
Tous deux sont également mis en question par les autres personnages : Ismène, Hémon, Eurydice, le Messager, le Garde, Tirésias, et par le Chœur.
Le Chœur est aussi une occasion d’explorer la rencontre entre les comédiens et les danseurs. Les premiers disent les textes et ils seront doublés par cinq danseurs, et tous sont accompagnés par les musiques électroniques de Laurent Delforge.
Dans un décor proche d’une installation, les thèmes contenus dans cette pièce sont évoqués : la mort et la sépulture, l’origine de nos religions monothéistes, sources de radicalisme et de fanatisme. Les parties chorales et chorégraphiques alterneront avec les scènes théâtrales, pour en faire un spectacle proche de ce qu’était la tragédie athénienne de l’époque : un grand rituel de deuil.
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